Programmation architecturale

La notion de programmation architecturale est née officiellement grâce à la loi MOP en 1985,
avec l’objectif majeur d’améliorer sensiblement la qualité des constructions publiques.

C’est pourquoi la MIQCP (Mission Interministérielle pour la Qualité des Constructions Publiques) s’est en partie chargée de la communication et de la définition des missions de programmation.

C’est une démarche qualité qui vise donc à définir de la manière la plus précise possible le besoin à satisfaire et les objectifs d’une opération, au même titre qu’un cahier des charges dans un projet industriel.

La démarche

Définir les besoins à satisfaire : nombre d’élèves ou de classes à accueillir dans un établissement scolaire, le nombre de lits et les spécialités médicales dans un établissement hospitalier, etc.

Recensement de l’ensemble des contraintes : relatives à la réalisation d’un projet de construction :droits à construire au sens des règles d’urbanisme, contraintes techniques de type réseaux ou autres, réalisation de travaux en site occupé, etc.

Test de faisabilité de l’opération : il est important d’identifier au plus tôt les points bloquants ou contraignants pour limiter ou gérer au mieux les frais d’études à la charge de la maîtrise d’ouvrage. Bien souvent, il est nécessaire de réviser le droit du sol ou de réduire la surface construite, ou encore d’étaler la construction en plusieurs phases pour rendre une opération viable ou réalisable.

Les moyens

La définition des besoins passe par deux ressources fondamentales : la concertation et l’expertise du prestataire par sa connaissance du sujet étudié.

Le travail sur les contraintes et les tests de faisabilité nécessitent un ensemble de compétences techniques fortes et une méthodologie rigoureuse.

Les compétences

Techniques de construction
et du bâtiment

Urbanisme

Juridiques
(marchés publics)

Économie de la construction

Maîtrise des finances et
de la comptabilité publique

Outils de communication